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La rue Desaix, Paris 15 par Century 21 La Motte Picquet

Publié le 18/02/2016

 

Aujourd’hui l’agence Century 21 La Motte Picquet vous propose de découvrir l’origine d’une rue du quinzième arrondissement de PARIS : La rue Desaix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu d’histoire ... Le saviez-vous ?

Cette rue existait à la fin du XVIIIe siècle et s'appelait chemin de l'Orme de Grenelle puis chemin des Charbonniers. Plus tard elle devint une partie de la rue Saint-Dominique. Un décret ministériel du 14 fructidor an X (1802) lui donna le nom de la Rue Desaix en référence à Louis Charles Antoine Desaix.

Mais qui était-il ?

Louis Charles Antoine Desaix de Veygoux vient au monde le 17 août 1768 au château d'Ayat, à Saint Hilaire d'Ayat (de nos jours Ayat-sur-Sioule, près de Riom, en Puy-de-Dôme). Il est le quatrième des cinq enfants qu'auront messire Gilbert-Antoine Beaufranchet d'Ayat de Boucherol des Aix, chevalier, seigneur de Veygoux, et son épouse dame Amable de Beaufranchet.

Il passe son enfance au modeste manoir de Veygoux, près de Charbonnière-les-Varennes. La famille, bien que noble, est peu fortunée, vivant du maigre revenu de quelques terres.

Sa noblesse lui permet cependant d'entrer à l'âge de huit ans, en octobre 1776, à l'école royale militaire d'Effiat, en Limagne (actuellement en Puy-de-Dôme). Il y étudie sept ans, en ressortant officier à l'âge de quinze ans.

En octobre 1783 il intègre comme troisième sous-lieutenant à Bretagne-Infanterie, sur la demande du colonel du régiment, le comte de Crillon. À la mi-1791, il est nommé au grade de lieutenant. En mai 1792, alors que l'essentiel de sa famille émigre, il s'y refuse et est promu capitaine. Il devient alors aide de camp du général Victor de Broglie au 46ème régiment d'Infanterie, en garnison à Wissembourg.

Il combattit sur le Rhin, et ayant montré une rare bravoure et une grande présence d’esprit à la prise des lignes de Wissembourg, fit une carrière fulgurante le menant de plus jeune général de brigade de l’armée française au grade de général de division après avoir été remarqué par Moreau.

Ardent au combat, général consommé, il prit la plus grande part aux victoires des campagnes de 1795, 1796 et 1797, année où il rencontra Bonaparte à Passenario en Italie. Ce dernier lui confia l’organisation d’un convoi maritime pour la campagne d’Egypte où il écrasa par deux fois les mamelouks (13 et 21 juillet 1798).

Partout vainqueur, d’un caractère antique, il avait la réputation d’allier à une bravoure rigide et un désintéressement complet. Il se montrait si généreux envers ces propres soldats et les vaincus qu’en Allemagne les paysans allemand l’appelait « le bon général ». En Egypte ce fut le « sultan juste ». En homme instruit, il procure aux scientifiques chargés de reconnaître le pays tous les renseignements qu'il a recueillis en recherchant lui-même les ruines et les monuments importants.

Après la convention d’El-Arich (janv.1800), il demanda un sauf-conduit pour regagner la France. Intercepté et retenu à Livourne par les Anglais, puis libéré sans avoir pu revoir les siens, il rejoignit Bonaparte en Italie juste avant la bataille de Marengo et se vit aussi tôt à la tête d’un corps d’armée et envoyé vers Novi.

En chemin, entendant une canonnade, il changea de direction et arriva sur le champ de bataille de Marengo (14 juin 1800). A la tête de ses troupes, il écrase l’ennemi surpris et donna la victoire à la France.

Mais au cours de la charge, il fut mortellement blessé d’une balle en plein cœur.

 

 

 

 

Voilà maintenant vous savez pourquoi cette rue porte le nom du général et amiral Louis Charles Antoine Desaix. Le square Desaix a la même origine.

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