Avenue de la Motte Picquet, PARIS 15, par Century 21 La Motte Picquet
Cette semaine l’agence Century 21 La Motte Picquet vous fait
découvrir :
L’avenue de La Motte-Picquet.
Cette avenue commence rue de Grenelle dans le 7ème arrondissement et aboutit boulevard de Grenelle dans le 15ème arrondissement de Paris.
Elle croise le boulevard de la Tour-Maubourg au niveau de la place Salvador-Allende, l’avenue de Suffren et traverse la place de l’École-Militaire.
Ce site est desservi par les stations de métro La Motte-Picquet - Grenelle, École Militaire et La Tour-Maubourg.
Elle a été tracée entre l’École militaire et le Champ-de-Mars, en direction de l’hôtel des Invalides. Par la suite elle a été prolongée jusqu’à l’actuel boulevard de Grenelle, qui se trouvait aux portes de Paris jusqu’en 1860.
En raison du voisinage du parc du Champ-de-Mars cette avenue porte le nom du lieutenant-général des armées navales, Toussaint Guillaume Picquet de La Motte dit La Motte-Picquet.
Toussaint-Guillaume Picquet, comte de La Motte dit La Motte Picquet, né le 1er novembre 1720 à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le 10 juin 1791 à Brest, est un officier de marine français du XVIIIe siècle.
La Motte Picquet entre aux gardes marines en 1735. Il fit campagne sur les côtes du Maroc, en Baltique, aux Antilles, aux Indes. Remarqué pour son habileté manœuvrière, il est appelé à Paris en 1775, il y conseille le secrétaire d'Etat Sartine dans la préparation des ordonnances de 1776 qui réorganise l'administration de la Marine. Chef d'escadre en 1778, il participe à la bataille d'Ouessant (27 juillet 1778) et croise ensuite les côtes anglaises où il fait 13 prises en un mois.
Au cours de la guerre d'indépendance des Etats-Unis, il se distingue particulièrement. Il rallie l'escadre du vice-amiral d'Estaing à la Martinique en juin 1779 et prend part au combat de la Grenade et à l'expédition de Savannah. Le 18 décembre devant Fort Royal de la Martinique, il attaque audacieusement l'escadre anglaise de l'amiral Hyde-Parker qui tentait de barrer la route à un convoi venant de France. L'habileté de ses manœuvres et la rigueur de son action lui valurent une lettre de félicitations de l'amiral anglais. Commandant en 1781 une division de 6 vaisseaux et 3 frégates, il intercepte le 1er mai le convoi anglais de l'amiral George Rodney chargé du pillage de Saint-Eustache et enlève 26 navires. Il est nommé lieutenant général des armées navales en janvier 1782.
Il meurt à Brest, le 10 juin 1791, au début de la Révolution française totalisant 52 ans de service, 34 campagnes, 10 combats et 6 blessures.
En son hommage :
Une avenue parisienne : l'Avenue de La Motte-Picquet,
Une station de métro de Paris : La Motte-Picquet – Grenelle,
Quatre navires de la Marine nationale :
Un aviso de 2ème classe à hélice. Lancé à Cherbourg en 1859 et désarmé en 1880.
Un transport côtier de type Hamelin, Forfait et Coëtlogon, lancé le 26 septembre 1919, désarmé en 1937
le croiseur La Motte-Picquet, qui s'est illustré lors de la bataille de Koh Chang, seule victoire navale française des deux guerres mondiales
La frégate La Motte-Picquet, toujours en service aujourd'hui.