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Avenue de Ségur, PARIS 15, par Century 21 La Motte Picquet

Publié le 20/05/2015

Cette semaine l’agence Century 21 La Motte Picquet vous propose de découvrir une avenue du 7ème et 15ème arrondissement de PARIS : L’Avenue de Ségur.

 

 

 

 

 

Cette avenue commence 7 Place Vauban et finit 29 boulevard Garibaldi.

Numéros 1-73 et 2-36 : 7ème arrondissement Numéros 75-fin et 38-fin : 15ème arrondissement

 

 

 

 

En raison du voisinage des Invalides et de l'Ecole Militaire, cette voie porte le nom du maréchal de France Philippe Henri, marquis de Ségur.

La villa de Ségur porte également son nom.

Philippe Henri, marquis de Ségur, né le 20 janvier 1724, mort le 3 octobre 1801, petit-fils du Régent, est un gentilhomme français, officier durant les guerres de Louis XV, secrétaire d'État à la Guerre de Louis XVI de 1780 à 1787, maréchal de France en 1783.

Il est le fils d'Henri François, comte de Ségur (1689-1751) et d'Angélique de Froissy (1702-1785), fille naturelle légitimée du Régent.

Il fait d'abord une carrière dans l'armée : il est cornette et capitaine au régiment de Rosen Cavalerie (1739), colonel des régiments Vexin (22 août 1743) et Soissonnais (1er décembre 1745) et sert sous le commandement de son père en Italie et en Bohême. Il est blessé à Roucoux, dans les Flandres, en octobre 1746, perd un bras à la bataille de Lauffeld en 1747 et est nommé brigadier le 27 juillet 1747. Le 23 mars 1748, il succéda à son père comme lieutenant général en Champagne et Brie et devient maréchal de camp le 25 août 1749. En 1753, il est nommé gouverneur du comté de Foix.

Durant la Guerre de Sept Ans, il se bat à Hastenbeck (1757), Crefeld (1758) et Minden (1759). Il est nommé inspecteur général de l'infanterie le 25 mai 1758 et lieutenant général le 18 mai 1760. En octobre 1760 il est fait prisonnier à la bataille de Clostercamp. Durant sa captivité il est distrait par les pièces galantes et même un peu libres illustrées par de Besenval que rédige et lui envoie tous les jours la joyeuse Académie de Drevenich. Il devient chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit le 7 juin 1767.

Les capacités qu'il démontre comme gouverneur de la Franche-Comté en 1775 le font nommer Secrétaire d'État à la Guerre le 25 décembre 1780. Il crée en 1783 un état-major général permanent et prend des règlements remarquables concernant les casernes et les hôpitaux militaires. Il endosse la responsabilité de l'édit réactionnaire dit « édit de Ségur » exigeant en 1781 quatre quartiers de noblesse pour les nominations d'officier, mais il semble qu'il ne l'ait pas approuvée.

Fait maréchal de France le 13 juin 1783, il démissionne de son département ministériel le 29 août 1787.

Durant la Terreur, il est enfermé à la prison de la Force et, après sa libération, est réduit à la plus grande pauvreté.

À partir de 1796, il participa, au côté de ses deux fils, aux activités de la joyeuse société chantante des dîners de Vaudeville2.

Napoléon Ier lui accorde une pension en 1800. Il meurt l'année suivante.

Voila pourquoi cette avenue porte son nom.

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